« Dans ma dernière lettre, je vous dressais un tableau très critique de notre système de santé publique, lié notamment à la puissance des lobbies.

Car, évidemment, changer de comportements, adopter un mode de vie plus sain ne coûte rien. Il suffit d’expliquer, d’informer et de répéter. Faudra-t-il l’imposer aux médias ? À quoi servent les chaînes publiques qui ne savent que copier les privées dans une concurrence acharnée ?

Manger mieux et meilleur, cela ne veut pas dire suivre un régime et se faire plumer le portefeuille au prorata de votre poids, et faire le yoyo, pour recommencer avec une autre méthode qui vous exploite un peu plus. Apprendre à cuisiner bon et rapide, à préparer une bonne soupe à partager en famille, en laissant les sachets coûteux et sans goût, implique une information simple, justifiée pour la santé. Certaines mairies les ont mises en place pour des économies familiales et de santé évidentes.

Comprendre comment notre corps sélectionne des déchets, savoir reconnaître leur importance et ce qu’ils nous disent de nos habitudes alimentaires bonnes ou mauvaises, n’est pas si compliqué !

Il existe tant de manières d’accommoder des produits sains et simples à des coûts raisonnables et pour des goûts véritablement délicieux, sans exhausteurs ni arômes.

Distinguer la prévention inutile de celle qui est nécessaire

La loi de santé publique déresponsabilise, au lieu d’entrer dans la nouvelle ère de la responsabilité du patient, qui est une nécessité car elle respecte et stimule les qualités humaines d’intelligence et de discernement. Cette loi est dangereuse pour les malades car elle crée en plus la rupture du secret professionnel. C’est la socialisation de la médecine qui transforme le médecin en petit fonctionnaire qui n’a plus à réfléchir, seulement à appliquer des protocoles imposés par des statistiques et (…)

 

Des professions paramédicales de plus en plus compétentes

Le coût d’une consultation de généraliste doit atteindre au moins 30 euros quand elle dure plus de 30 minutes, et pourquoi pas 50 quand elle dure une heure ou plus ?

Paradoxalement, ceux qui prennent leur temps sont les naturopathes, ostéopathes, chiropracteurs de mieux en mieux formés. À la différence de trop nombreux médecins qui sont débordés par une paperasserie qui ne sert qu’à les contrôler, ces professionnels paramédicaux prennent le temps d’interroger le patient, de l’examiner sous toutes ses coutures et le soulagent souvent pour les maladies bénignes en utilisant des conseils nutritionnels ou une phytothérapie adaptée à chaque cas. Les mutuelles commencent à rembourser de tels soins parce qu’elles ont compris les nombreuses économies qu’elles peuvent ainsi réaliser.

(…) TEXTE INTEGRAL SUR https://www.professeur-joyeux.com/loi-sante-des-propositions-pour-lavenir/V

Professeur Henri Joyeux

Chirurgien-cancérologue / Ancien président de Familles de France / Membre du CESE

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